J’allais écrire un billet sur les causes du terrorisme, mais au vu des articles et débats que j’ai lus récemment suite aux derniers actes terroristes, j’ai senti que de par le monde, il existe toujours une confusion flagrante sur la différence entre l’explication et la justification du terrorisme. Je préfère, dés lors, d’abord discuter des tenants et des aboutissants de cette confusion, discussion qui me servira d’introduction avant d’attaquer plus tard, la question fondamentale des causes du terrorisme.
Cette confusion est, soit due à des lectures naïves, pauvres et tronquées des événements, combinées avec un esprit critique presque inexistant et une autocensure inquiétante, soit elle est entretenue sciemment par des opportunistes dont le cynisme les pousse à profiter de crises de ce type pour faire avancer leurs agendas : Islamophobie, clash des civilisations, l’entretien du sentiment de la peur à l’encontre de tous qui ne sont pas « nous ». Dans les deux cas, cette confusion est grave.
Essayer d’expliquer les « causes » du terrorisme, non seulement est salutaire mais est obligatoire. On ne peut prétendre vouloir s’attaquer au terrorisme sans faire un inventaire assez exhaustif des éléments ayant une incidence de près ou de loin sur ce phénomène.
Pour lever cette confusion, rien de mieux qu’aborder la problématique en sens inverse. Par sens inverse, je veux dire des actes terroristes perpétrés par des occidentaux à l’encontre des musulmans. Comme ceux ayant été commis par quelques Américains, qui juste après le 11 septembre 2001, ont attaqué des mosquées (bombes, etc.), et même assassiné des personnes ayant un look asiatico-arabe. La même dérive s’est produite, récemment, à Londres, après les attaques terroristes, quand un touriste pakistanais, fut assassiné par quatre jeunes Londoniens, en plus d’un nombre assez élevé d’actes d’agression à l’encontre des musulmans.
Cette confusion est, soit due à des lectures naïves, pauvres et tronquées des événements, combinées avec un esprit critique presque inexistant et une autocensure inquiétante, soit elle est entretenue sciemment par des opportunistes dont le cynisme les pousse à profiter de crises de ce type pour faire avancer leurs agendas : Islamophobie, clash des civilisations, l’entretien du sentiment de la peur à l’encontre de tous qui ne sont pas « nous ». Dans les deux cas, cette confusion est grave.
Essayer d’expliquer les « causes » du terrorisme, non seulement est salutaire mais est obligatoire. On ne peut prétendre vouloir s’attaquer au terrorisme sans faire un inventaire assez exhaustif des éléments ayant une incidence de près ou de loin sur ce phénomène.
Pour lever cette confusion, rien de mieux qu’aborder la problématique en sens inverse. Par sens inverse, je veux dire des actes terroristes perpétrés par des occidentaux à l’encontre des musulmans. Comme ceux ayant été commis par quelques Américains, qui juste après le 11 septembre 2001, ont attaqué des mosquées (bombes, etc.), et même assassiné des personnes ayant un look asiatico-arabe. La même dérive s’est produite, récemment, à Londres, après les attaques terroristes, quand un touriste pakistanais, fut assassiné par quatre jeunes Londoniens, en plus d’un nombre assez élevé d’actes d’agression à l’encontre des musulmans.
Comment peut-on, dans ce cas, expliquer ces assassinats ? Par l’évidence même. Ce sont les attentats de New York et de London qui ont servi de catalyseurs à ces criminels « occidentaux » pour commettre leurs actes. Sans les attentats de triste mémoire, il est fort à parier que ces réactions terroristes n’auraient pas vu le jour. Est ce que les attentats de New York et de London leur donnent, pour autant, des justifications ? Absolument pas. Pour les même raisons qu’on ne cesse de répéter : Aucune cause ne peut justifier l’assassinat et les agressions contre de civils. Aucune. Ces personnes ont juste perdu toute raison après les évènements tragiques qui les ont secoués et ont agi de manière inacceptable. Si on accepte cet état de fait, on doit accepter tout autant l’analyse des évènements en sens inverse, évènements qui font la une des médias continuellement, à l’heure actuelle.
C’est ainsi, seulement, que l’on peut analyser de manière sereine les causes du terrorisme, loin des clichés naïfs, cyniques, ou qui, simplement, ont perdu tout lien avec la réalité. Et c’est ainsi, seulement, que l’on peut dégager des stratégies capables de venir à bout du terrorisme, ou, du moins, en réduire significativement les manifestations.