Tuesday, July 19, 2005

Forum social maghrébin

Belle initiative que celle de créer un forum social maghrébin. De par l’agenda du forum qui sans doute s’inscrira dans celui du forum social mondial (organisé pour la première fois à Porto Alegre en 2001), à savoir la lutte contre la globalisation aveugle, etc., la création de ce genre de forums contribuera significativement à enrichir le dialogue entre les citoyens du Maghreb Arabe, dialogue bien pauvre jusque là, il faut l’avouer. Ce n’est qu’en dialoguant activement avec nos voisins que nous nous connaîtrons mieux, que nous serons en mesure de dépasser nos mésententes et convaincre les gouvernements de la nécessite de cristalliser l’idée de l’Union du Maghreb Arabe.
Evidemment, pour en arriver là, il faut trouver une solution au conflit du Sahara, et c’est justement ce genre de forums qui pourra nous y aider. A ce titre, Mohamed Benhammou, membre du comité de pilotage du Forum Social marocain, note, à juste raison : « Pour ce qui est du problème du Sahara, cela ne nous empêche pas de discuter et d'expliquer nos thèses légitimes avec tout le monde. Le dialogue est notre devise avec tous, car notre conviction en notre cause est inaliénable et c'est le fond même du règlement politique sur lequel le Maroc est d'accord. ». Effectivement, nous, Marocains, avons suffisamment d’arguments à faire valoir à nos frères Algériens pour démontrer la marocanité du Sahara. C’est à mon avis une voix nécessaire pour espérer un dénouement favorable. Sinon, peut-on espérer quelque chose en s’adonnant aux insultes comme nous en avons témoigné lors de la peu glorieuse confrontation sur Al-Jazira entre le directeur de Al-Alam et un ex-député Algérien, il y a quelques mois? Rien, évidemment. Pour obtenir quelque chose, il faut se montrer très patient, éviter de trop regarder dans le miroir, aller de l’avant et surtout rester concentré sur l’objectif.

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12 comments:

Jawad said...

Jallal: Je suis d'accord avec l'esprit de ton post. Voici un commentaire que j'avais placé sur un autre blog. Mon intention etait de dire qu'il est temps d'avoir un dialogue plus honnete sur le sujet et qu'un Maghreb Arabe Uni est la seule solution pour ce probleme.

Voila ce que j'ai ecris:

D’abord revenant sur l’argument : « le Sahara était marocain avant que les espagnoles l’ont colonisé ». Il faut faire attention la parce que la Mauritanie l’était aussi – ça ne nous donne pas le droit de le réclamer. On a aussi était en Espagne pendant 8 siècles, ça ne nous donne pas le droit de réclamer l’Espagne. Une autre chose, c’est aussi l’argument utilisé par les Israéliens pour occuper les terres palestiniennes. – Tout ce que je dis, c’est de faire attention avec cet argument parce qu’il n’est pas aussi simple que vs le penser. N’oubliez pas aussi que même après 75 le deal entre Hassan II et la Mauritanie était de diviser le Sahara en deux. C’est après que la Mauritanie s’est retiré du conflit militaire avec le Polisario, que le Maroc a réclamé tout le territoire. Donc, même au début du conflit, le Maroc ne réclamait que la moitié. Le problème c’est qu’on nous n’a pas appris notre propre histoire de façon juste – on nous n’a même pas permit de débattre ce sujet de façon ouverte et honnête. On ignore notre propre histoire. Les autres (communaute internationale) connaissent cette histoire mieux que nous et ils en tiennent compte ds le spectre de la seine internationale - donc c pas juste une question d'efficacité de la diplomatie marocaine. C'est les positions qu'on avancent au sein de notre societe qui ne sont pas persuasives parcequ'elle continuent d'ignorer des elements important de l'histoire.

Sur la question des prisonniers, la on a un argument très fort parceque le Polisario détient des prisonniers de guerre en défiance des conventions internationales surtout celles de Genève. Concernant la torture, oui on doit dénoncer à haute voix le traitement de nos compatriotes ds les camps du Polisario. Mais on ne doit pas oublier ce que notre propre pays a fait aux prisonniers Sahraoui et on doit demander que ceux qui en sont responsable soient punit (ce que l'IER n'a pas permis). C’est comme ça qu’on donne l’exemple qu’on est un pays de droit, un pays meilleur que celui que veut instaurer le Polisario. C’est comme ça qu’on va gagner le soutien de tout les Sahraoui. C’est avec une reforme totale qui garantit la démocratisation et l’état de droit qu’on va rendre le Polisario Obsolète. Ce qui est triste en tout ça, c’est que la tendance internationale est pour la globalisation des marches et la consolidation des ressources humaines, économique et même politiques (élargissement de l’UE, Mercosur, ASEAN, etc.) alors que nous on continue de dépenser note capital politique et intellectuel pour promouvoir la division entre les pays du Maghreb….vrmnt désolent. La seule solution au Sahara c’est le consolidation de la démocratie et justice ds les pays du Maghreb et le fondement d’une vraie union Maghrébine.

Jallal EL Idrissi said...

Jawad,
« C’est avec une reforme totale qui garantit la démocratisation et l’état de droit qu’on va rendre le Polisario Obsolète. »

Je suis ravi de savoir que nous partageons cette idée ! C’est ma conclusion depuis belle lurette aussi. Le problème du Sahara dure depuis 30 ans maintenant. Et à mesure que le temps passe, les arguments du Maroc, autant solides soient-ils deviennent de moins en moins décisifs aux yeux de la communauté internationale. Ce qu’il faut donc, comme tu dis, est que le Maroc aille jusqu’au bout dans la voix démocratique qui lui permettra de se développer à tous les niveaux. Cette voie aura pour conséquence de faire sensibiliser la population Sahraouie sous l’ordre du Polisario et la population algérienne pour faire pression sur le Polisario et les généraux algériens respectivement. Il deviendrait clair pour elles, effectivement, que le salut de la région ne viendrait pas d’une division supplémentaire au moment, où pour survivre, la tendance est de créer des marchés régionaux sur tous les plans, comme tu l’as précisé. Bref, un avancement rapide du projet démocratique au Maroc, aura pour conséquence, non seulement d’améliorer la vie des marocains et d’éviter les crises et les dangers sur la stabilité du pays, mais servira aussi pour un dénouement positif de la question du Sahara. Il sera un grand facteur dans la prise de conscience chez certains Sahraouis que le Maroc est le choix naturel pour le bien de tous : Les Sahraouis, les Marocains et le Maghreb.

Concernant ton premier point, en disant « Les autres (communauté internationale) connaissent cette histoire mieux que nous et ils en tiennent compte ds le spectre de la seine internationale », tu mets l’accent sur un détail très important dont, malheureusement, la plupart des Marocains n’en sont ni conscients ni n’en mesurent la gravité. Il va sans dire que revendiquer la Marocanité du Sahara en raison seulement de la situation peut paraître naïf et être facilement contré par le Polisario et ses supporters. La Palestine, comme tu l’as mentionné est un bon contre exemple. Non seulement, les Israéliens font valoir la situation d’il y a 2000 ans, mais il n’y avait pas un Etat Palestinien officiel avant la Nakba en 1948.

Ceci, non pas pour dire qu’il ne faut pas utiliser l’argument en question, mais qu’il ne faut jamais l’utiliser seul. Au risque de se faire piéger facilement. Et les arguments doivent être divisés entre ceux qui parlent surtout du Maroc comme celui cité ci-haut et les arguments qui discréditent la thèse de l’adversaire. Il ne suffit pas seulement de dire que le Sahara est Marocain en raison de l’histoire et du lien étroit entre les différentes dynasties Marocaines et le Sahara, fait bien établi d’ailleurs. Il faut montrer pourquoi la thèse de l’adversaire ne tient pas suffisamment. Par exemple, si le lien entre les dynasties Marocaines et les Sahraouis est bien établi à travers l’histoire, il est logique de supposer que le motif principal de l’indépendance réclamée par le Polisario serait l’identité différente du peuple Sahraoui. De par la petite contradiction entre ces deux données, il faut aller beaucoup plus loin et jouer la carte de la cohérence. Ce qui signifie que si le Polisario fait valoir l’identité, il faut lui demander d’aller revendiquer tout autant le Sahara Algérien, largement plus grand d’ailleurs par rapport au Marocain, et sans doute une partie de la Mauritanie. Cet argument permet aussi de révoquer les contestations de ceux qui critiquent le ralliement par le Maroc de l’autre moitié par la Mauritanie.

Jawad said...

Totalement D'accord Jallal.

Anonymous said...

Merci Jawad et Jallal pour cet échange très fructueux et enrichissant.
Je ne peux que partager votre avis vis à vis de la démocratisation qui rendra les arguments du Polisario obsolètes et de la nécessite de développer un argumentaire précis et sérieux destiné en priorité à la communauté internationale. J’ai toujours pensé qu’a force de se répéter entre marocains des discours de sacralité et de consensus revendiqués on oublie l’essentiel : l’enjeu est de convaincre la communauté internationale et apporter des « bonnes réponses » aux « bonnes questions » du polisario.
Je voudrais rajouter un autre élément à cet échange et j’espère ne pas me trop éloigner de l’objet initial du billet. J’ai fréquenté des étudiants sahraouis à Rabat (dans la CU de Souissi II notamment) et j’ai constaté avec regret qu’ils ont cultivé aux cours des dernières années un sentiment de nationalisme couplé à un soutien, plus ou moins explicite, à la thèse séparatiste. D’ailleurs si référendum il y aura je pense que la majorité d’entre eux va choisir l’établissement d’un état indépendant.
La communauté internationale, on le sait, va se lasser par ce conflit interminable, ou bien elle va se désengager de la région (ce qui est peu probable) ou encore finira par imposer un référendum, sous une forme ou une autre, au Maroc. Là ou je veux en venir c’est que c’est pas sûr que la majorité des habitants de la région choisiront le maroc. Il faut donc ouvrir un troisième front, si j’ose m’exprimer ainsi, celui de la séduction et la résolution des problèmes des provinces de Sud. C’est à dire mettre les sahraouis au centre des préoccupations marocaines et ne pas se contenter de répondre à telle ou telle provocation algérienne. Oublier les sahraouis eux-mêmes est la plus grande faute politique qu’on a puisse faire.

Jallal EL Idrissi said...

Et voilà, face au vide dans le débat interne, on finit par constater comme tu l’as fais le ralliement de quelques Sahraouis aux thèses séparatistes. C’est ce vide qui empêche l’élaboration de rhétorique Marocaine solide à même de séduire la majorité des Sahraouis et ce faisant, convaincre la communauté internationale du bien fondé de nos revendications. D’accord avec toi, Larbi, sur toute la ligne.

Jawad said...

TelQuel repporte ds le numero de cette semaine:

"Le Maroc serait-il en négociation (et avec qui ?) sur le dossier Sahara ? La question est dans l’air depuis quelque temps et personne, dans la classe politique, ne semble l’écarter. "Ce ne serait pas nouveau, de toutes les façons, commente ce dirigeant socialiste qui a requis l’anonymat. Les canaux de communication n’ont jamais été fermés et, quand ce n’est pas directement avec l’Algérie ou le Polisario, c’est par l’entremise de la France ou de l’Espagne, principalement". On prête, d’ailleurs, à Taïeb Fassi Fihri, une rencontre au sommet, la semaine derrière à Paris, avec Ould Bouhali, le ministre de la Défense du Polisario, laquelle rencontre aurait eu lieu en
présence d’une importante personnalité politique française… Parallèlement à ces négociations, réelles ou supposées, le roi a décidé, et c’est une première, de faire participer la classe politique à une action de lobbying à grande échelle. Une réunion a eu lieu dans ce sens il y a près de deux semaines, regroupant le roi et les partis de la majorité, en plus du PJD. "Le roi nous a invités, explique l’un des participants, à désigner, chacun, une liste de personnalités issues de son parti, pour constituer des délégations qui sillonneront le monde". Le roi a également demandé à ce que des ministres-députés ou chefs de parti soient du voyage. Des ministres comme Biyadillah, Laenser, ou Benabdellah, sont déjà partis en tournée en Amérique latine et en Afrique. À noter que les partis, et contrairement à la version officielle, n’ont pas toujours été absents des débats (et de l’action sur le terrain) sur le Sahara. C’est notamment le cas de la GSU, de l’USFP ou du PPS."

Anonymous said...

Très convaincante approche du problème est celle de Jawad, Larbi aussi a vu très juste.
Il ne faut pas vouloir régler un problème par un autre plus grave. L'optique référendaire est illusoire. Quelle serait la base d'un éventuel référendum ?
Le Maroc accepterait-il que soit rejetée du processus des marocains nés à Laayoune ou ailleurs dans les provinces du Sud,une partie de la population née sur place, de père ou de mère marocaine.Idée peu probable, peut être même inacceptable. J'ai l'intime conviction que nous avons peut-être mis la charrue avant les boeufs. Nous n'avons pas pris le temps nécessaire pour réviser notre histoire, nous n'avons pas pris assez de recul pour déjouer les pièges que nous léguait la colonisation. Nous avons tout de suite voulu nous unir avant de nous connaître tels que nous sommes. Autant de temps de perdu. Mais est-il jamais trop tard?
Bien sur que non; il n'est jamais trop tard pour bien faire. L'initiative que tu viens de nous exposer Jallal est louable. Je dirais même que c'est la seule et unique voie qui nous amènera à une solution acceptable pour tous. Il faut qu'à tous les niveaux, le peuple, les professionnels, les intellectuels tissent des liens étroits avec nos voisins. Que nos mairies se jumellent. Que nos associations s'associent, et que nous fassions le plus de choses ensemble, surtout dans le domaine social et éducatif. Et il faut surtout que les acteurs sociaux n'ntérfèrent pas avec le domaine politique. Je pense que c'est une des pistes à ouvrir et en priorité.
Le forum social maghrébin est un premier pas louable et un exemple à suivre. A nous et à nos peuples de commencer.

Jallal EL Idrissi said...

On ne peut que se féliciter de ces démarches initiées par le Maroc en envoyant des délégations sillonnant le monde et surtout en négociant directement avec le Polisario. Comme tu dis, Crucivore, l’option du referendum est bien illusoire. Nous nous sommes précipités en s’y alignant. Mais il est toujours temps de rendre populaire la récente proposition Marocaine d’autonomie élargie du Sahara et la meilleure façon de la promouvoir n’est que les négociations directes avec le Polisario qui, elles seules, pourraient diminuer l’animosité régnante, condition sine qua non pour que les séparatistes s’aperçoivent enfin qu’une telle autonomie ferait finalement l’affaire de tout le monde.

La multiplication des associations et forums rapprochant les Maghrébins est également indispensable, ne serait ce que pour réduire notre méconnaissance mutuelle. Cette dernière est bien inquiétante à en juger par les clichés que se fassent les uns des autres. C’est cet échange qui nous fera prendre conscience que nous sommes condamnés à vivre ensemble. Qu’on ne peut pas se permettre que la réalisation du Maghreb soit indéfiniment minée par cette affaire du Sahara qui retarde notre essor depuis trente ans.

Anonymous said...

Oui le problème n'est pas simple,
L'autonomie élargie nécessite une refonte de la constitution. peut être une consultation référendaire interne, qu'en sai-je ? Mais ce qui à mon avis poserait problème dans un tel cas, serait le statut des autres régions et leurs prérogatives, puisque le pays est géré par une seule et même loi fondamentale.
Ce qui est facile et aisé à mettre en oeuvre, c'est des ONG maghrébines, qui aideront à forger les esprits pour une véritable UMA dans l'attente d'une solution politique du problème du Sahara Occidental.

Jallal EL Idrissi said...

Ton intervention est très pertinente. De toute façon, a ma connaissance, c’est le Maroc qui a avance officiellement l’idée de l’autonomie élargie. Donc c’est à l’Etat de se rendre compte des implications de cette proposition. A savoir comme tu dis de rester cohérent et faire du Maroc un état fédéral à l’instar de la Belgique après avoir modifie la constitution. C’est une entreprise difficile mais qui s’avérera nécessaire si l’on veut faire du Sahara une région Marocaine comme les autres. Ceci est bien sur tributaire de l’acceptation par le Polisatio de la proposition Marocaine. C’est une entreprise très difficile, je le concède. L’autre alternative, tout autant difficile, est ce qu’a souligné Jawad au début, à savoir un avancement rapide du processus démocratique au Maroc, à même de rendre naturelle l’adhésion de tous les protagonistes, y compris des séparatistes actuels, à la cause marocaine. L’avantage de cette dernière solution est qu’elle dépend moins des caprices des leaders séparatistes puisque ces derniers seront pressés par la population sous leur contrôle.

Quant aux ONGs, c’est vrai que leur mise en œuvre est bien plus facile et de toute façon nous devons avancer dans ce sens indépendamment des décisions politiques Marocaines et des réflexions émises dans ce débat. Les ONG, faut-il le rappeler, seront un support indéniable à la politique Marocaine visant à régler ce problème.

Jallal EL Idrissi said...

Voici un article, publié hier, qui tombe à point et qui parle d’un journal espagnol (ABC) qui est d’accord avec la proposition Marocaine d’autonomie élargie.

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Le journal espagnol ABC soutient une large autonomie au Sahara occidental
MAROC - 24 juillet 2005 - par MAP

"Le meilleur intérêt pour l'Espagne est de donner une sortie raisonnable à la question sahraouie: un Etat qui n'est pas viable devrait être remplacé par la plus large autonomie possible sous le dais de la monarchie marocaine", écrit le rédacteur en chef adjoint du journal, Ramon Pérez-Maura.

Le journal critique la politique menée par le ministre espagnol des Affaires étrangères pour aider à trouver une solution au conflit. "Celui qui est le mieux placé pour maîtriser ce sujet, Miguel Angel Moratinos, a agi d'une manière tout à fait inadéquate", estime-t-il.

ABC critique aussi la "campagne d'harcèlement" qui vise le Maroc depuis plusieurs semaines au sujet de la question du Sahara, avec un défilé de missions espagnoles pro-polisario qui veulent, selon leurs promoteurs, enquêter sur les violations des droits de l'homme au Sahara.

"Durant les dernières semaines, on a utilisé la question sahraouie comme moyen pour mortifier le voisin. Un effort gratuit", commente le journal.

ABC met aussi en relief l'option du Maroc pour une autonomie au Sahara sous la souveraineté marocaine comme solution à ce conflit, qui dure depuis 30 ans, soulignant que le Royaume est le pays le plus proche de la démocratie occidentale, parmi les pays membres de l'Union du Maghreb Arabe (UMA).

"Au bénéfice de tous, c'est le Maroc, l'Etat qui s'approche le plus même s'il est encore loin de la démocratie parmi les cinq pays qui forment l'Union du Maghreb Arabe, qui avance sur la même voie", relève-t-il.

"C'est le régime marocain, parmi ses pairs, qui a fait le plus de pas en direction de la démocratie occidentale. Nous pouvons tout dynamiter ou appuyer ceux qui évoluent vers la direction la plus adéquate", conclut la chronique.

Jawad said...

Recent remarks by the IMF managing director on integration of the Maghreb - HERE