Tuesday, November 15, 2005

Au sujet des langues étrangères – 1ère Partie.

Parler des langues étrangères, personne ne peut le nier, est bénéfique et salutaire. Les avantages sont multiples : ouverture sur le monde, richesse culturelle, etc. C’est nécessaire aussi pour suivre le rythme infernal du développement technologique. Cela est d’autant plus vrai quand on sait qu’un pays comme la Grèce traduit plus de livres que tout le monde arabe réuni ! Les planifications et les discours sur l’arabisation sont une farce, pas plus. L’arabisation ne peut reussir que si elle est introduite progressivement dans le cadre d’un développement de l’enseignement beaucoup plus ambitieux, et non l’inverse.

Le paradoxe est que je reste convaincu qu’une condition nécessaire de l’essor d’un pays comme le Maroc est l’état de l’arabisation (Amazighisation) de son enseignement et des ses institutions. Condition non suffisante certes, mais nécessaire. En d’autres termes, les Marocains quand ils auront contribué à l’essor de leur pays, en utilisant les avancées techniques dans des langues telles que l’Anglais ou le Français, auront à cœur –fierté identitaire oblige entre autres– de se pencher sur leur langue maternelle, pour accompagner ce développement. Du reste, il est difficile de trouver un pays développé (parfois même émergent) où une langue étrangère est préférée à la langue nationale.

La seconde partie traitera des facteurs influant sur la marginalisation d’une langue nationale.

P.S. Rédiger ce texte dans une langue étrangère n’est nullement ironique, mais reflète seulement l’état des lieux…