A Casablanca, elle est belle la fete du mouton sans mouton.
Le cholesterol laisse place à la méditation. Ils ne font pas bon ménage apparement.
Leur mariage de convenance s'est effrité depuis longtemps. Le divorce presque s'impose.
Au Maroc, le spectacle du jour du "sacrifice" est peut etre beau à voir. C'est subjectif comme jugement. Mais subjectivement toujours, Il y a mieux, j'ose espérer.
Les couteaux ou les épées qui se baladent entre les mains. Le sang qui coule dans les rues. Les tetes de moutons brulées qui deviennent les répresentants officiels des marocains retranchés au fin fond de leurs maison: L'appétit pour le cholesterol est difficile à résister.
Les rues sont désertes. Il fallait bien trouver les remplaçants des deserteurs. Il ne faut pas chercher loin: Les tetes de moutons brulées. Inamovibles certes, mais le sang qui coule dans toutes les ruelles leur donne un sens de mobilité.
"Sacrifice". Oui, le cholesterol est sacré. Ce ne sont pas les "hopitaux" qui vont s'en plaindre, et encore moins crier au scandale.
Après tout, en ces temps de crise, voila a win-win situation: Consommer à fond du cholesterol. Et dans un excès de générolsité, aller, dans la foullée, à l'"hopital" dépenser de l'argent pour essayer de réduire le taux du cholesterol. Mais c'est une tache très difficile. Donc il faut dépenser plus d'argent.
Heureusement que tout a été pensé pour vous. Les crédits de toutes sortes, de toutes couleurs et de toutes saveurs ...
Dans peu de temps, on proposera un package bien huilé, incluant le mouton-cholestérol, l"hopital", et tous les accessoires (la liste est longue).
Heureusement qu'il y a d'autres types de générosités également:
La Providence d'abord Qui a fait tomber la pluie le lendemain de la fete du "Sacrifice" pour nettoyer le sang et autres "parfums" du "Aid" (les quelques bénéficiaires des retombées économiques possibles de la pluie doivent, eux, jubiler!)
Ensuite, le Classico Barça-Real avec la Gigantesque banderole humaine et catalane, sur la moitié des gradins du Camp Nou, celebrant le "Visca Barça, mes que un clube".
Et Xavi. Iniesta. Et puis Guardiola. Guardiola. Le silence s'impose. Le reste, ce sont des détails.
Et en apothèose, le "من اجل عينيك" (traduction grossière "Pour tes Yeux") de La Dame que je regarde et surtout j'écoute en ce moment.
Et, détail important, les Yeux dont elle parte ne sont pas ceux d'un mouton.
Bonnes fetes.
J.