Badou Zaki comptait bien honorer son contrat qui expirait juste après la coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2006 en Egypte. Les pressions de quelques dirigeants de la FRMF ont finalement obligé l’ex gloire du foot national à jeter l’éponge et démissionner à … trois mois du rendez-vous Africain. Phillipe Troussier fut alors choisi comme sélectionneur. A la hâte. Il faut dire que l’objectif premier était d’abord de se débarrasser de Zaki … Le challenge soumis à Troussier consistait à qualifier l’Equipe nationale pour la CAN 2008 et la coupe du monde 2010. Pour ce qui est de la CAN 2006, sa tache devait être de sauver les meubles : Il ne sera pas jugé sur cette compétition puisqu’il n’aura pas bénéficié de temps suffisant pour préparer l’équipe. Seulement voilà, ce mariage de convenance fut de courte durée: "Nous avions des divergences de vues assez profondes et malheureusement nous ne pouvions continuer. On est arrivé à une rupture à l'amiable" déclara t-on à la fédération. Nous assistâmes alors au mariage forcé avec Fakhir. Pour le meilleur et pour le pire. Avec la mission de qualifier le onze national pour la CAN 2008, et, si affinités, continuer l’aventure en quête de nouvelles sensations (coupe du monde, JO). Et la CAN 2006 d’Egypte ? Eh ben, sauver les meubles, les sauver davantage... Pas de jugement sur cette compétition, pour les mêmes raisons. Rien de plus logique. Evidemment, s’il peut mener l’équipe loin dans la compétition, personne n’y verrait d’inconvénients.
Que serait-il passé si Zaki n’était pas poussé à la démission ? Le Maroc est l’actuel vice-champion d’Afrique et s’est fait éliminer in-extremis du Mundial d’Allemagne par la Tunisie, après une tournure des évènements, restée au travers de la gorge des Marocains. Dans ces circonstances, naturellement, la fédération ainsi que les supporters marocains auraient exigé de Zaki de ramener la coupe d’Afrique au Maroc. Ni plus ni moins. Aller en demi ou perdre en finale une seconde fois consécutive aurait été considéré comme un échec. Dommage que notre équipe nationale, sous la houlette d’un entraîneur national, ait perdu cette occasion en or de jouer une compétition sous haute pression. Dommage que le public Marocain ait perdu l’occasion de vivre une compétition avec le sentiment que seule la victoire finale est synonyme de succès. C’est ainsi que les grandes nations se forgent une culture de vaincre, à même de les amener à se surpasser dans les moments d’adversité élevée, et de les aider à surmonter la pression dans les grands rendez-vous.
Le Maroc, certes, peut se faire éliminer au 1er tour, mais il pourra tout autant se qualifier, et dans la foulée, aller loin dans la compétition. Cela tiendra à peu de choses. Indépendamment de son parcours, cependant, le Maroc a raté une occasion unique de vivre une compétition à l’instar des grandes nations de foot, telles que le Brésil, l’Argentine ou l’Italie, pour lesquelles, une seconde place est toujours synonyme d’échec. Dommage.
Que serait-il passé si Zaki n’était pas poussé à la démission ? Le Maroc est l’actuel vice-champion d’Afrique et s’est fait éliminer in-extremis du Mundial d’Allemagne par la Tunisie, après une tournure des évènements, restée au travers de la gorge des Marocains. Dans ces circonstances, naturellement, la fédération ainsi que les supporters marocains auraient exigé de Zaki de ramener la coupe d’Afrique au Maroc. Ni plus ni moins. Aller en demi ou perdre en finale une seconde fois consécutive aurait été considéré comme un échec. Dommage que notre équipe nationale, sous la houlette d’un entraîneur national, ait perdu cette occasion en or de jouer une compétition sous haute pression. Dommage que le public Marocain ait perdu l’occasion de vivre une compétition avec le sentiment que seule la victoire finale est synonyme de succès. C’est ainsi que les grandes nations se forgent une culture de vaincre, à même de les amener à se surpasser dans les moments d’adversité élevée, et de les aider à surmonter la pression dans les grands rendez-vous.
Le Maroc, certes, peut se faire éliminer au 1er tour, mais il pourra tout autant se qualifier, et dans la foulée, aller loin dans la compétition. Cela tiendra à peu de choses. Indépendamment de son parcours, cependant, le Maroc a raté une occasion unique de vivre une compétition à l’instar des grandes nations de foot, telles que le Brésil, l’Argentine ou l’Italie, pour lesquelles, une seconde place est toujours synonyme d’échec. Dommage.